Une vieille expression régulièrement utilisée dans
les écoles se lit comme suit :
Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.
Lors
de notre formation, les enseignants nous demandent d’intégrer les TIC à nos
enseignements. Malheureusement, ils ne le font pas ou seulement très peu dans
les universités. Dans la vidéo Apprendre
en 2013 (A Vision of Students Today) que nous pouvons retrouver sur
le site http://www.youtube.com/watch?v=dGCJ46vyR9o&feature=youtu.be , les étudiants nous font observer le même problème
dans l’université Kansas State University.
Le
système d’éducation n’a pas beaucoup changé depuis plusieurs décennies.
Toutefois, la société a beaucoup évolué. Le système d’éducation n’est plus
adapté à la jeunesse moderne. Ceux-ci ont des téléphones intelligents, des
ordinateurs portables, ont accès à beaucoup d’informations rapidement. Dans la
vidéo, les étudiants nous écrivent qu’ils n’ont plus réellement besoin de
livres pour trouver leurs informations et que la présence en classe n’est pas
obligatoire pour avoir un diplôme. Ce qui est tout à fait vrai grâce aux
technologies. Également, une fille écrit que lorsqu’elle va graduer, elle
va probablement avoir un travail qui n’existe pas présentement. C’est la
réalité des étudiants de notre société actuelle, mais ce n’est pas le bagage
enseigné dans les universités.
Je
trouve malheureux que les étudiants d’université doivent trouver un équilibre
entre leurs connaissances déjà acquises, la société dans laquelle ils vivent,
l’école et les apprentissages qu’ils font, etc. L’interaction entre les
différents éléments est tellement contradictoire que les étudiants sont forcés
de faire un choix dans les apprentissages qu’ils font : ils ne pourront
pas mettre en application toutes les connaissances qu’ils font avoir acquises
puisque dans la pratique, leur métier n’existe peut-être même pas encore. Ils
vont devoir s’adapter à nouveau. Si les étudiants d’université ont de la difficulté
à s’adapter, comment pouvons-nous demander une tâche aussi complexe aux élèves
du primaire ?
Comme
nous pouvons le lire dans l’article suivant Innovations
technologiques dans l’enseignement des mathématiques: paradigmes et changement
de la professionnalité de l’enseignant que nous pouvons retrouver sur ce
site, http://jb.lagrange.free.fr/site/papers/_Quadrante_XVIII_vol1e2_2009pp029-052_4d21f8abecd2e.pdf , lorsque le tableau noir a été inventé, celui-ci
était technologique et révolutionnaire. Les élèves allaient apprendre
merveilleusement bien et tous connaître. Malheureusement, comme nous pouvons le
voir dans la vidéo, mis à part le professeur qui doit faire de l’exercice, il
manque beaucoup de potentiel à cet outil. J’ai l’impression que c’est le même
problème que nous vivons avec nos nouvelles technologies : nous croyons
que la technologie va tout changer, mais nous ne l’utilisons pas adéquatement.
Nous n’arrivons pas à utiliser les technologies à leur juste valeur et à les
intégrer harmonieusement dans notre enseignement.
Ce ne sont pas les élèves qui doivent
s’adapter à nos technologies, c’est à nous de nous adapter à leurs technologies
et leurs outils.
Merci de me lire et de commenter
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