dimanche 10 mars 2013

Bilan de mon blogue



Tant qu’à le faire, fait le bien.

            Ce proverbe me représente bien, je crois. J’ai tendance à faire les choses du mieux que je peux surtout lorsqu'il est question d’éducation parce que je désire être la meilleure enseignante possible pour tous les futurs citoyens qui passeront dans mes classes au cours de ma profession.

            Lorsque M. Viens nous a expliqué ce que nous allions faire au cours de la session, j’étais un peu inquiète parce que je ne connais pas beaucoup les technologies et je n’apprécie pas particulièrement les utiliser. Toutefois, comme je m’implique à fond dans ce que je fais, je me suis laissée porter par le blogue et toutes les belles découvertes que j’ai faites au courant de ma session.

J’ai découvert un excellent lien vers le blogue de Mario Asselin qui nous explique :
10 raisons pourquoi les vos étudiants devraient bloguer

J’ai également lu un blogue concernant les 70 avantages du blogue. Ce n’est pas l’ensemble des avantages qui concernent l’éducation, mais plusieurs peuvent être pertinents :

J’ai découvert, grâce au blogue, un excellent moyen de communication et d’échange entre un groupe de gens ou le monde entier. Autant les gens peuvent répondre à nos blogues et nous aider à développer nos idées, autant le blogue me pousse à fouiller sur le net, à lire des découvertes ou des points de vue d’autres personnes, à découvrir une partie de l’immense monde qui m’entoure.

            Dans mon cas, le blogue a été motivant dès qu'une amie est venue écrire un commentaire sur un de mes billets. À ce moment, j’ai compris que je ne le faisais pas simplement pour avoir une note à la fin de la session, mais je le faisais aussi pour être lue par tous. Je n'étais plus seulement motivée par la note, ma motivation était intrinsèque.

            Comme je savais que j’étais lue par plusieurs personnes, je faisais donc un effort supplémentaire pour soigner mon écriture, trouver des sources intéressantes, rendre mon blogue attrayant, etc. Les blogues sont, par le fait même, interdisciplinaires. Il y a évidemment l’écriture (français). Toutefois, tout dépendant de ce que nous publions dans le blogue, il peut y avoir de l’univers social, de l’éthique et culture, des mathématiques, etc. Le blogue me permet de réfléchir et de structurer mes pensées avant de les écrire. Donc, il peut également améliorer certaines de mes compétences transversales tels l’organisation, le jugement critique, la créativité, la structure de mon identité, etc.

            Il est certain que mon blogue m'a également fait découvrir différentes technologies, car c’était un des buts. Il est évident que cette découverte est immensément importante pour mon futur métier puisque je vais être appelée à travailler avec certains TIC avec mes élèves.

            Le blogue permet de garder à un seul endroit des réflexions ou des points de vue et d’y revenir plus tard tout en étant organisé. Le blogue est réellement un espace organisé qui recueille tous les billets que j’ai écrits. Il est donc simple de me retrouver même si j’ai écrit mon billet il y a quelque temps.

            Pour conclure, je crois que j’essaierais d’utiliser le blogue dans mon enseignement, tout dépendant le groupe d’âge des élèves et la façon de l’utiliser au commencement. C’est-à-dire que je serais la seule à écrire au commencement pour montrer l’exemple aux élèves. Ils pourraient venir me lire ainsi que commenter. Par la suite, les élèves pourraient se créer un blogue et présenter des billets. Finalement, je les laisserais, de façon autonome, écrire leur propre billet selon leurs intérêts et découvertes. Toutefois, je crois qu’il faut toujours garder un œil averti en tant qu’enseignant et structurer le déroulement de l’activité.

            Le blogue a été une découverte pour moi. Je me suis laissée emporter par les apprentissages que je pouvais faire et j’ai bien aimé découvrir ce nouvel outil qui pourra certainement aider certains de mes futurs élèves.

mardi 5 mars 2013

Le changement, l’innovation



            Il est normal d’avoir peur du changement. Il est plus simple de rester dans des zones de confort que de nous lancer, tête première, dans l’inconnu. Il est évident que certaines personnes sont plus à l’aise et recherchent des défis plus grands que d’autres afin de vivre des émotions ou d’apprendre davantage sur soi et sur les autres. Toutefois, la peur est humaine et nous devons l’affronter petit à petit pour évoluer.

            Voici une petite bande-dessinée qui m’a bien fait rire :




            Dans le cadre de ma lecture Pédagogie + Numérique = Apprentissages 2.0  http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA-Veille/79-novembre-2012.pdf, nous pouvons lire : « […] générant des craintes identiques à celle de Socrate qui en son temps prédisait que l’écriture allait amoindrir les capacités de mémorisation et rendrait le savoir plus superficiel».

            Le changement est synonyme d’incertitude : soit le changement va apporter une amélioration, soit le changement ne va rien influencer, soit le changement va créer un/plusieurs difficulté(s). Pour certaines personnes, les technologies représentent pour eux : des avantages, cela n’apportera rien de nouveau pour d’autres, il y a trop de complications pour utiliser les technologies pour les derniers. Les technologies sont une grande source d’incertitude pour plusieurs personnes, soit parce qu’elles ne se sont pas renseignées sur le sujet, soit parce qu’elles ne veulent pas risquer d’échec, soit parce qu’elles ne veulent pas s’investir.

            Dans l’article Les technologies de l’information et de la communication peuvent contribuer à améliorer les résultats scolaires des élèves de Vie Pédagogique http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/viepedagogique/146/index.asp?page=TIC , nous pouvons lire un passage sur le changement / l’innovation. Le changement vers les TIC ne peut être bénéfique que si nous innovons pour permettre d’intégrer les 7 valeurs ajoutées. Plus loin, nous pouvons lire : « […] les nouvelles technologies à l’école ne seront “ nouvelles ” que si la pédagogie qui les emploie est “ nouvelle ” ou plutôt “ renouvelée ” ». J’adore cette façon de penser, car nous ne devons pas seulement intégrer les nouvelles technologies à notre enseignement, l’intégration des technologies doit apporter des avantages et pour ce faire, nous devons modifier nos techniques d’enseignement.

            Au fil des ans, si tous les gens avaient pensé comme Socrate, nous n’aurions pas la capacité d’écrire, de rouler dans une automobile, d’utiliser la roue, de nous chauffer à l’électricité, de nous déplacer grâce aux chemins de fer, d’utiliser les moyens de contraception, etc. L’innovation est parfois synonyme d’amélioration. Quelquefois, il suffit d’oser.

Roxann

mardi 26 février 2013

Des références papier pour intégrer des technologies ?!?!



En fouinant dans la didacthèque de l’Université de Montréal, j’ai découvert une série de manuels concernant les TIC :

PÉDAGO-TIC, Un programme qui intègre les TIC dans le curriculum

Les manuels présentent plusieurs technologies que nous pouvons utiliser dans nos classes. Par exemple, les manuels pour les élèves de niveau 5ème année présentent plus de 100 activités sur le doigté, le traitement de texte, le dessin, les réseaux, la télécommunication, les vidéos, les multimédia, les bases de donnée, etc. Les manuels sont spécifiques pour les élèves de 3ème à 6ème année (peut-être que les plus jeunes ne doivent pas utiliser les technologies dans les classes, selon ces manuels).

Les manuels peuvent être une excellente source d’information et de référence pour les enseignants qui souhaitent intégrer les TIC dans leur classe et leur enseignement.

~        Le manuel est consacré à un niveau, ce qui permet de nous donner un ordre d’idées concernant les connaissances qui peuvent être comprises par les élèves selon leur âge.

~               Chaque thème contient plus d’une quinzaine d’activités simple à réaliser avec les élèves. Évidemment, elles doivent être modifiées selon les besoins et les capacités des élèves et selon mes objectifs. Toutefois, elles sont assez précises pour créer le cœur de mon activité.

~        Deux manuels se séparent des catégories de médias pour un même niveau tellement ils offrent d’idées variées.


En trouvant les manuels d’intégration des TIC, j’ai cherché davantage dans la didacthèque et sur Internet. J’ai trouvé un livre qui peut aider les enseignantes à intégrer les technologies pour les élèves qui ont des difficultés à lire et à écrire. Les élèves dyslexiques ou dysorthographiques peuvent avoir besoin d’écrire à l’ordinateur pour rendre leur écriture plus lisible ou pour que l’ordinateur écrive les lettres dans le bon ordre. Les TIC peuvent également être une source de communication pour venir en aide aux élèves plus timide ou pour partager des découvertes, des opinions, des questionnements, etc.

De plus, avec le livre, nous pouvons utiliser les documents reproductibles qui y sont inclus. Une partie du travail de l’enseignante est donc facilité à l’aide de ce livre.



Les TIC au primaire, par les éditions CEC, est un excellent livre regroupant 9 ateliers distincts concernant 9 TIC différents ainsi que 10 chapitres expliquant chacun une facette des TIC en classe (l’évaluation, les interventions pédagogiques, tirer profil des ressources, les compétences de l’enseignant et des élèves, etc.)

Le livre décrit clairement les bienfaits pour les élèves, mais également les avantages pour les enseignants d’utiliser les technologies en classe : comment aider les élèves / soi-même à utiliser les technologies, les applications pédagogiques en écriture, en lecture, en calcul, etc. Le livre explique également les différentes approches, modèles, techniques d’interventions et j’en passe.

Le livre est donc très complet pour les enseignantes qui désirent commencer leur documentation concernant les technologies parce qu’il fait un survol très large et clair des éléments concernant les technologies de l’information et de la communication.

Fait cocasse : le livre traite du logiciel Hot Potatoes que nous avons vu en classe.


Thierry Karsenti est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les TIC en éducation et fait partie des auteurs de ce livre. Il est un grand connaisseur en la matière, ce qui nous démontre la pertinence de lire ou de feuilleter, à tout le moindre, cet ouvrage.

            
Finalement, en cherchant sur Internet, j’ai trouvé un livre qui se nomme :
TIC et métiers de l’enseignement supérieur



Ce livre traite des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement à l’université. Ce livre m’a donc fait réfléchir à ce qui nous est enseigné dans mes cours par rapport à ce que je dois faire en stage ou dans mon métier. Ne faites pas ce que je fais, mais faites ce que je dis est un proverbe qui s’applique bien à notre réalité. Il y a peu de professeurs qui utilisent adéquatement les technologies et lorsque c’est le cas, la valeur ajoutée n’est pas grande. Nous devons apprendre que les technologies peuvent grandement aider les élèves, mais que notre contexte de classe universitaire ne nous permet pas d’en faire autant. Ya-t-il d’autres contextes qui ne le permets pas ? Les technologies ne sont pas justement synonymes d’adaptation ?

Bref, une petite promenade dans la didacthèque de l’Université de Montréal peut nous amener à faire d’importantes découvertes.

Connaissez-vous d’excellents ouvrages pouvant nous aider à intégrer les technologies de l’information et de la communication dans nos classes du primaire, principalement concernant les élèves en adaptation scolaire ?

vendredi 22 février 2013

La techno en ortho


En quoi les technologies peuvent participer à la différenciation pédagogique avec un groupe classe sans élève en difficulté et avec un groupe-classe ayant des élèves en difficulté ?

Les technologies sont des outils que les enseignants peuvent utiliser pour améliorer une partie de leur enseignement en ajoutant des détails que seulement la technologie peut ajouter, ou bien, que la technologie facilite l’ajout. Ceci est valable pour tous types de classe, autant les classes régulières que les classes d’adaptation scolaire. Les technologies doivent ajouter une valeur à l’activité, elles ne doivent pas remplacer une tâche réalisable d’une autre façon déjà existante (se référer au cours 1 de PPA 1114 : 7 indicateurs de valeurs ajoutées). L’enseignant qui désire innover son enseignement peut utiliser les technologies parce qu’elles peuvent amener 7 biens-faits liés à l’accès, l’individualisation, la rétroaction, le travail d’équipe, la contextualisation et les réflexions de haut-niveau. Il est toujours possible d’intégrer les 7 biens-faits à notre enseignement, mais il est avantageux d’utiliser les technologies pour permettre aux élèves d’en développer de plus grands bénéfices.

Il faut faire très attention à ce que les technologies ne remplacent pas l’enseignement; elles viennent perfectionner ou donner plus de détails à un enseignement fait par l’enseignant. L’enseignant peut aller aux rythmes de l’élève, connaître leurs besoins, expliquer de façon à ce que les élèves puissent tous comprendre, etc. Les technologies doivent soutenir l’enseignant. Elles ne peuvent replacer l’enseignement, car elles ne peuvent accomplir les mêmes tâches. Elles sont donc des outils, tout comme le sont le dictionnaire, la règle ou la calculatrice. Les technologies peuvent éliminer plusieurs contraintes relatives à l’élève. De petites différenciations pour certains élèves peuvent grandement les aider à reprendre confiance en soi et améliorer leurs notes scolaires.

            L’intégration des technologies dans l’enseignement peut également diminuer l’ennui que les élèves peuvent développer face à la matière. Également, les technologies peuvent diminuer l’ennui que les enseignants développer à toujours enseigner les mêmes matières de la même façon.

            Pendant mon stage 2, je devais faire beaucoup de différentiation pédagogique parce qu’il y avait 3 niveaux scolaires différents dans ma classe (les élèves faisaient des apprentissages allant de la 3ème année à la 5ème année).

La différenciation pédagogique est une façon, pour l’enseignant, d’adapter son enseignement aux besoins des élèves à qui il enseigne. Voici un tableau de la Commission scolaire des affluents qui résume bien ce qu’est la différenciation pédagogique :



Donc, je devais développer des stratégies pour différencier mon enseignement pendant les dictées par exemple. Maintenant que je connais de nouvelles technologies, je sais que j’aurais pu les utiliser pour améliorer mes évaluations du vendredi. Pour ma part, je donnais la dictée à quelques élèves pendant que les autres devaient se concentrer à faire leur contrôle de mathématique. Puis, nous inversions les rôles. Comme mes élèves avaient presque tous des déficits de l’attention, imaginez à quoi ressemblaient ma classe et les évaluations une fois terminées. Les technologiques auraient pu m’être d’une grande aide : j’aurais pu enregistrer les trois dictées différentes à l’aide d’un logiciel d’enregistrement audio tels Record pad,  Audacity, MP3Directcut, etc. Les ordinateurs ont maintenant presque tous un petit micro pour enregistrer les voix. Puis, leur prêter du matériel technologique, ordinateur par exemple, pour entendre la dictée à l’aide d’écouteur. De cette façon, chaque élève aurait pu écouter sa dictée sans entendre d’autres voix, chacun aurait pu aller à son rythme pour terminer de recopier le texte en entier, la technologie aurait éliminé les difficultés de l’élève qui l’empêchent de performer à ses propres capacités.

            Un document a été créé par la Commission scolaire des affluents concernant la différenciation par la technologie :



            Certains élèves ont des difficultés à corriger un texte qu’ils ont eux-mêmes écrit, soit parce qu’ils ont un déficit de l’attention, une dyslexie ou simplement parce que cette tâche est difficile pour les personnes de tous âges. Des logiciels pourraient leur permettre de différencier leurs tâches tels des logiciels de synthèse vocale qui lirait pour eux, à voix haute, le texte que l’élève a écrit : WordQ, Balabolka, Orato, SDVocal, etc.

          Donc, je crois que les technologies peuvent aider les élèves à mieux comprendre. Toutefois, nous devons trouver la bonne technologie qui pourra faire la différence pour l’élève.

mardi 12 février 2013

Le projet inter-âge


            Je viens de lire un article bien intéressant qui m’a fait réfléchir :
                  Ils m’ont enlevé la peur d’aller sur Internet
            On peut y lire également la phrase :
                    Il y a certains élèves qui ont des difficultés à l'école, 
                    mais qui vont rayonner plus que d'autres dans le bénévolat.


            La classe de 6ème année va plus loin qu’utiliser les technologies dans leur classe, ils intègrent les technologies dans la vie des personnes âgées. Douze élèves vont, une fois par semaine, passer une heure avec un ainé pour lui expliquer certaines connaissances concernant les ordinateurs et Internet.

            En plus d’être motivante et amusante pour les élèves, l’activité offre, aux ainés, divertissement et connaissances très pratiques qu’ils n’auraient pu acquérir avec tant de plaisir. Également, l’enseignant peut se servir de l’activité comme tremplin vers différentes matières à enseigner tels le français ou les mathématiques. Outre le temps et l’organisation, l’activité de partage des connaissances des élèves vers les personnes âgées est bénéfique pour plusieurs personnes.

            Ce type d’activité m’inspire en tant qu’enseignante. Je crois que les élèves, autant au régulier qu’en adaptation scolaire, ont besoin d’être reconnu par les «grandes personnes» et ils ont besoin de projets stimulants où il y a une raison réelle et concrète de faire des efforts. Ceci est davantage important pour nos élèves en adaptation scolaire qui ont un besoin immense de vivre des réussites.

            L’implication des enseignants et leur réel désir de réussite des élèves se constatent au travers de ce type de projet. Inutile de changer le monde, il suffit simplement de croire en nos capacités d’enseigner des connaissances et des valeurs de façons amusantes, motivantes et intéressantes. À la suite de la lecture de cet article, j’ai envie de créer des projets adaptés à mes élèves et qui leur permettront de se développer à leur plein potentiel.

mercredi 6 février 2013

Tout le blog en parle

 Une amie m’a fait parvenir cette vidéo qui se nomme Tout le blog en parle et qui est grandement inspirée de Tout le monde en parle :


 Cette capsule m’a fait réfléchir à un mécanisme naturel que j’ai et dont je crois ne pas être la seule à avoir :

Lorsque je ne connais pas, je juge.

Toutefois, lorsqu’on se renseigne et qu’on apprend à connaître, on apprécie davantage et on arrête de juger. Malheureusement, nous devrions prendre l’habitude de chercher à comprendre avant de juger. De plus, dans notre domaine, nous pouvons rencontrer des cas facilement jugeables. Pour faire preuve de professionnalisme et être une bonne enseignante en adaptation scolaire, notre réflexe devrait être de chercher à comprendre tout en jugeant le moins possible.

 
Dans la vidéo, l’animateur demande à l’enseignante si c’est vrai qu’elle travaille 10 mois, mais qu’elle est payée 12 mois. Donc, il croit qu’elle est payée à être en congé pendant l’été. C’est un jugement très entendu concernant l’enseignement. L’enseignante explique à l’animateur que le salaire qu'elle fait pendant 10 mois est réparti en 12 mois et, par le fait même, qu’elle paye elle-même, de ses poches, les 2 derniers mois.

Les gens jugent sans savoir. Le métier d’enseignant est grandement critiqué par des gens qui ne voient pas réellement l’ampleur de la tâche que ces professionnels ont à exécuter. Les jugements nuisent au climat de travail de l’enseignant et peuvent même amener celui-ci à arrêter d’enseigner, à vivre un épuisement professionnel http://www.archipel.uqam.ca/2699/1/M10997.pdf .

C’est le même principe pour moi : je n’ai jamais réellement utilisé les technologies en classe. Je porte un jugement sur les technologies, même si, en réalité, je ne les connais pas. Donc, je parle à travers mon chapeau. J’imagine que ça doit être beaucoup de travail pour comprendre les différents médias, pour préparer les activités et, par conséquent, ça doit prendre beaucoup de temps. Mais, je n'en suis pas certaine puisque je n'ai jamais utilisé cette techonolie. Toutefois, en voyant ce vidéo, je vois ce que les élèves pourraient faire avec du montage vidéo et des blocs Légo. Je suis certaine qu’il y a beaucoup de connaissances que les élèves peuvent en créant cette activité : des connaissances en français, en mathématiques, en éthique, etc.

Suite au visionnement de cette capsule, j’aimerais apprendre à utiliser le vidéo montage. Est-ce que vous connaissez des logiciels de vidéo montage gratuits à me proposer ? J’ai envie de connaître, de développer une nouvelle connaissance, de m’ouvrir aux logiciels de montage vidéo.

samedi 2 février 2013

De la théorie à la pratique



Depuis maintenant trois ans, j’apprends de la théorie concernant l’enseignement : des anciennes ou des nouvelles pratiques, des types d’interventions, les outils pédagogiques, etc. J’ai eu la chance de mettre quelques connaissances à l’épreuve lors de mes stages, mais il y a certaines notions qui sont beaucoup plus complexes ou vagues que d’autres. Ce sont davantage des approches me permettant de trouver une ligne directrice à mon enseignement que des moyens concrets. 



En visionnant la vidéo TPaCK (Technology Pedagogy Content Knowledge) http://www.youtube.com/watch?v=RPopXNhgo_A&feature=youtu.be  j’ai tout de suite constaté les liens que je pouvais faire avec le triangle didactique dont on nous parle tant à l’université. 

 



L’agent est l’enseignant ou sa pédagogie, l’objet est la matière enseignée ou le contenu et le sujet est l’élève avec ses connaissances en informatique.

Le modèle TPaCk veut représenter les liens que nous devons créer en tant qu’enseignant dans notre enseignement entre l’utilisation des technologies, notre pédagogie et le contenu disciplinaire que nous voulons faire passer aux élèves. Dans une seconde vidéo de TPaCK http://www.youtube.com/watch?v=6cfah3Xt1Y4 , nous pouvons mieux comprendre les différents chapeaux que nous devons porter pendant notre enseignement. Nous y voyons trois hommes, chacun étant spécialisé dans sa branche, qui devront ne faire qu’un pendant leur enseignement. Ce n’est pas chose simple, mais nous devons le faire pour amener les élèves à bien assimiler la matière.

La conclusion du vidéo disait que les décisions pédagogiques prises par les enseignants sont influencées par leurs propres croyances en leurs capacités. Comment être un bon enseignant pour nos élèves du 21ème siècle ?

Pour être un bon enseignant, nous devons arriver à intégrer les technologies pour mieux faire apprendre notre contenu disciplinaire tout en gardant une pédagogie ouverte.
Maintenant, c’est à nous de nous exercer à mettre en pratique cette théorie intéressante et souvenue par des recherches, mais qui est, selon moi, plus simple à dire qu’à faire.